Ancienne Eglise Saint-Baudile - Salle Polyvalente

L’église romane Saint-Baudile, en bas du village, était à l’origine une annexe de celle de Pinet. Elle fut le théâtre dans les années 1830 de prétendues apparitions du Diable. Suite à celles-ci, elle a été transformée en grange et remplacée par une nouvelle église, bâtie à partir de 1888 et consacrée en 1894. Dans les années 1980, elle a été restaurée et aménagée en salle polyvalente.

Eglise de Pinet - Saint-Martin

L’église Saint-Martin-du-Pinet, dédiée aussi à Sainte-Barbe, se situe en amont du village de la Cresse. Faisant face au château de Peyrelade, elle a été construite à quelques dizaines de mètres du lit majeur du Tarn.

Elle tire son nom du hameau voisin, dont l’origine latine « Pinetum » (bois de pins) a été donnée par allusion à la forêt qui domine.

Autrefois la terre de Pinet comprenait un château appartenant aux comtes de Creissels puis à la famille d’Armagnac (jusqu’en 1335) qui passa à la Maison de Mostuéjouls jusqu’au XVIe siècle, mais comme le rappelait Argeliez : « Il ne reste aucune trace du château des anciens seigneurs de Pinet ; mais on voit encore les ruines de son presbytère, ainsi que sa vieille église… » (L’Echo de la Dourbie, 3 décembre 1843).

Source : Millavois.com ; 1 juin 2019 ; par Marc Parguel

Le four communal

Le four, bâti en 1649, servait principalement à la cuisson du pain et à l’extraction d’huile de noix. En 1785, la cuisson des gâteaux se fait le jeudi et celle du pain est fixée aux jeudis et vendredis. On profite également de la fin de cuisson pour faire sécher les champignons et on récupère les cendres pour faire sa lessive. Durant la deuxième guerre mondiale le four est converti en moulin à noix, jusqu’à ce que les mutations socio-économique d’après guerre entraînent sa désaffectation définitive.

Délaissé et en ruines, il fut restauré entre 1980 et 1998. C’est aujourd’hui une salle commune utilisée par les riverains et les associations locales.

Puech Margue

Puech Margue se situe à 1500 mètres environ, au sud-est du Sonnac au pied d’un mamelon basaltique d’une hauteur de 30 mètres. Son nom signifie : Puech, sommet de colline, Margue : manche d’outil, de pioches. Dans le Bas Languedoc, le mot « Margue » désigne un travailleur de terre, un piocheur « Es un margue », « j’ai embauché un margue », le métier a pu devenir patronyme, ensuite toponyme.

Source : Millavois.com ; 1 juin 2019 ; par Marc Parguel