La Cresse (12640) est un village du département de l’Aveyron.
A la suite de la réforme territoriale qui a fait passer en France métropolitaine les régions de 21 à 12, la commune de La Cresse fait désormais partie de la région Occitanie (regroupement de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon).
Le chef-lieu de cette nouvelle région est Toulouse.
La commune de La Cresse comprend les hameaux et lieux-dit suivant :
La commune s’appelait autrefois Caylus, avant d’adopter le nom de La Cresse (du Latin Cressia : Bâtit sur le roc) en 1801 sous le Consulat. Elle sera absorbée en 1820 par la commune voisine de Rivière-sur-Tarn, elle sera recréée suite à une ordonnance royale du 4 Avril 1834.
Le pont métallique qui relie le village à la rive droite de la rivière, par la D512, fut édifié en 1880, suite à la destruction par deux reprises des précédents ponts de pierre par des crues du Tarn en 1860 et en 1875.
L’église Saint-Baudile, au bas du village, était à l’origine annexe de celle de Pinet (chevet roman du XIIe siècle). Elle a été transformée en grange et remplacée par une nouvelle église, construite à partir de 1888 et consacrée en 1894. La Cresse fut le théâtre vers 1830 de prétendues apparitions du Diable.
Source : AL CANTON, PEYRELEAU, p.14, La Cressa
Pays : France
Habitants : Les Cressois(es)
Latitude : 44°10’39.36 NordLe hameau tire son nom d’origine du latine « Pinetum » (bois de pins) qui a été donné par allusion à la forêt qui domine.
Autrefois la terre de Pinet comprenait un château appartenant aux comtes de Creissels puis à la famille d’Armagnac (jusqu’en 1335) qui passa à la Maison de Mostuéjouls jusqu’au XVIe siècle, mais comme le rappelait Argeliez : «Il ne reste aucune trace du château des anciens seigneurs de Pinet ; mais on voit encore les ruines de son presbytère, ainsi que sa vieille église…» (L’Echo de la Dourbie, 3 décembre 1843).
Les travaux d’embellissement du hameau ont été entrepris en 2019 et se sont terminés en 2020 avec la construction d’un belvédère donnant une vue panoramique sur la vallée du Tarn, l'église de Pinet, le château de Peyrelade et le pied d’estalle dominant la vallée.
Le très ancien château de Caylus se dressait sur la rive gauche du Tarn en face de Peyrelade. C'était à la fin du XIle siècle un alleu de l 'évêque de Rodez. Huc de Madières, damoiseau de Caylus, le vendit en 1284 à Bernard de Malian. Cette famille le garda jusqu'au XIVe siècle et faisait hommage encore en 1350 à Jean d'Armagnac. En 1402, Bernard d'Armagnac en aurait fait le siège et s'en serait emparé. Plusieurs familles nobles y vécurent dont celle de La Tour (Jean, en 1454). Le fort fut démantelé en 1628 sur l'ordre de François de Noailles, sénéchal de Rouergue, pour éviter qu'il ne serve de refuge aux calvinistes.
On voit à Caylus les restes d'une chapelle anciennement dédiée à saint Jacques (chevet roman et nef du XVe siècle).
Source : AL CANTON, PEYRELEAU, p.14, La Cressa
C’est un hameau situé sur le Causse Noir, entre le Sonnac et la RD110, au pied d’un mamelon basaltique. Il comprend une ferme auberge et autres bâtisses de caractère caussenard.
Situé sur le rebord du Causses Noir, au-dessus des ruines du Château de Caylus, la croix du Causse marque l’entrée sur le plateau du Causse Noir. Le Sonnac est composé d’une ferme d’élevage de volaille, d’un centre équestre et de plusieurs gîtes.
Situés en bordure de la RD110 reliant Millau à Peyreleau par le Causse Noir, il s’agit d’une ferme équestre et d’élevage bovin de race aubrac.